Votre récit m’a beaucoup intéressée. Ancienne journaliste en presse locale, j’y ai retrouvé tout ce que vous décrivez. Au départ, les CLP étaient des correspondants au vrai sens du terme : ils étaient censés nous alerter sur la vie du village, nous servir de relais et ne prenaient que les événements les plus simples. Et peu à peu, avec la réduction du nombre des journalistes, l’accroissement de leur polyvalence on a demandé de plus en plus aux correspondants : couvrir les conseils municipaux, intercommunaux, les faits divers , les inaugurations, les grands chantiers... Tout cela pour le même tarif dérisoire. Les journalistes assistent impuissants à cette évolution qui touche directement leur profession. On est peut-être à la fin d’un système.
Un texte courageux et touchant.