Publication : 13 mars 2014
Durée de lecture : 4 mn
Nombre de mots : 970
Enfant en orphelinat dans les années 60-70, l’on retrouve à travers ses yeux, la perception de ces structures, mais aussi la lutte et les subterfuges, dont les souvenirs témoignent.
A cette époque, je quittais toujours la table du réfectoire en ayant encore faim.
Merci pour cette résistance active.La soupière en guise de résistance bien chaude pour le chou.... chou !!! Cela a dû faire des choux gras........ ! ;-)
Merci pour la fraîcheur de votre récit qui pourtant dénote les côtés plus ou moins drastiques et dramatiques de certains pensionnats où seule la solidarité devait permettre de tenir.
Merci pour vos réactions. J’apprécie beaucoup vos jeux de mots, Marie Hache.
Je n’avais aucune idée de la manière dont ce texte allait être accueilli : d’un côté, le risque d’avoir l’air de ressasser des souvenirs pendant longtemps refoulés, car empêchant d’aller de l’avant ; de l’autre la volonté de témoigner un jour, de le faire aussi pour mes camarades d’infortune, tous échoués dans ces orphelinats, dont certains n’étaient que des lieux de transit vers d’autres orphelinats ou de nouvelles familles d’accueil pas toujours accueillantes. Dans le huis clos de ces lieux, malgré le bruit de nos jeux d’enfants, suintaient la tristesse, la misère affective et une douleur sans nom qui occupait l’arrière-plan de nos existences. On parlait très rarement de nos familles : c’était le sujet tabou. Heureusement que la majorité de ces enfants ont eu la merveilleuse faculté de rebondir.
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Résister, se mettre aussi à la place des autres...l’honneur et le bonheur de vivre en communauté. Merci Lou des prisons !