Publication : 23 septembre 2014
Durée de lecture : 40 mn
Nombre de mots : 8130
Immersion dans un foyer de SDF.
Moi et vous, vous et moi, nous, ensemble, partageant pendant 5 ans un local ouvert par un foyer de Lyon que j’étais chargé d’animer. Moi ne sachant pas très bien quoi faire, quoi être face à des personnes privées de tout. Ou plus exactement, gavées de déchéance, de détresse, de gale.
Votre témoignage je l’ai reçu en plaine figure comme une paire de claques.
Je suis contre la violence mais celle-ci à été révélatrice d’un aspect que je n’avais pas envisagé. J’ai fait le ménage dans un accueil de jour pour SDF, je ne" croisait" donc les personnes et personnels que quelques minutes avant la fermeture des locaux, toujours organisée dans un ordre précis.
Merci pour avoir ouverte la porte du ressenti d’un travailleur social, c’est un texte très émouvant.
Lu en partie sur un autre site, la découverte de l’ensemble me conforte dans l’idée que partager la vie de ceux dont on a parfois la charge en travaillant dans le social est la meilleure façon de découvrir le "gris" quand tout est décrit comme noir ou blanc.
Un touchant témoignage de l’affection vraie teintée de déception devant votre impuissance à les "sortir" de leur condition...
J’admire le courage, je n’en serai pas capable.
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La seule chose que j’ai remarqué dans votre texte, c’est le mot Playmobil. Vous trouvez ça amusant d’appeler des hommes sans domicile, alcooliques, malades, des "Playmobils" ? Imaginez-vous juste deux secondes la situation inverse. Vous le prendriez comment d’être traité de Playmobil ?