Publication : 14 mai 2014
Durée de lecture : 11 mn
Nombre de mots : 2320
Un jeune soldat prend son tout dernier train et revient sur les lieux de son enfance, où il retrouve une existence qui n’a plus de sens.
Je cours, sans uniforme, jusqu’à la dernière la navette, elle m’emporte vers mon train de retour, mon tout dernier train.
Virginie,
Oui... Il est des douleurs qu’il faille laisser s’exprimer de multiples façons, par l’humour, par l’amour pourquoi pas ! Quant à l’amertume qui vous laisse, non à vous personnellement, mais de façon plus... Générale !
Quant à avoir une amertume qui se sert bassement des souvenirs pour tremper le présent et le devenir dans un bain d’acide ? Non alors ! Très peu pour moi...
Quant à disparaître en laissant derrière soi un goût d’inachevé ? Non alors ! Très peu pour moi...
Mais s’élever un peu plus haut que la bêtise, accroché sur mon aile volante, toucher les cieux, être aspiré par les courants chauds et se méfier des cumulus sombres et menaçants.
Oui... S’élever là haut, toucher presque les étoiles, converser avec Éole les jours cléments et enfin...
Redescendre sur terre, me retrouver de concert avec famille, ami(e) d’ici comme d’ailleurs.
Cordialement.
Magnifique texte... Nous avons la Savoie en commun.
Tailleur de pierre... tailleur de mots dans un très beau récit.
Merci
Annik
Un beau texte, où là aussi, le personnage principal ( vous même, peut être) s’évade, apaisé, de sa trajectoire familiale. Je vous remercie de vos bons voeux pour Suzanna et moi même. Recevez les nôtres en retour et je suis contente que mon texte vous ait inspiré un film des années 20. Suzanna existe vraiment, elle s’appelle Karine
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Merci pour votre beau texte, parmi ce qui est peut-être autobiographique dans ce récit je souhaite que l’apaisement trouvé à la fin continue à vous accompagner.